Lors de la dernière réunion du GT pré-protocolaire N°16 (personnels administratifs et filière médico-sociale), l’administration nous a annoncé que la Fonction publique refusait de valider une mesure pourtant acquise de longue date: la mise en place de concours exceptionnels pour le passage de C en B et de B en A.
Alors que la DGAC nous assurait depuis de longs mois que cette mesure était validée et que le processus de validation suivait son cours, la DGAFP vient se signer son coup d’arrêt.
Cette décision est inadmissible, l’USAC-CGT a profité de la réunion du GT N°19 de ce jour pour dénoncer cette décision et a fait cette déclaration :
'Suite au groupe de travail pré-protocolaire N°16, l’USAC-CGT profite de cette réunion pour dénoncer le rejet d’une mesure pourtant validée depuis plusieurs années: le repyramidage catégoriel pour les personnels administratifs de la DGAC et de Météo France.
En effet, syndicats et administration travaillent depuis des mois à la mise en place d’un plan de requalification de C en B et de B en A, visant à faire passer:
- 85 agents de C en B
- et 28 agents de B en A.
Et ceux-ci répartis sur une période de trois ans. Syndicats et DGAC se sont entendus sur les contours et les modalités des épreuves.
On nous dit maintenant que la DGAFP refuse la mise en place de ces concours alors que les personnels connaissent et attendent cette mesure.
En guise de consolation, la DGAC nous annonce l’augmentation des passages au choix et examens professionnels de l’ordre de:
- 65 postes sur 5 ans pour le passage de C en B ;
- et 24 postes sur 4 ans pour le passage de B en A. Et encore, peut être sous réserve d'adhésion au CIGEM des Attachés.
Cette mesure ne correspond plus au plan de requalification promis, et est à peine au dessus des chiffres habituels concernant la promotion au choix. La formation dispensée pour l’examen professionnel n’est qu’une bien maigre compensation. C'est se moquer ouvertement des agents.
Les personnels administratifs ne cessent de consentir des efforts face aux modernisations, réorganisations et baisses d’effectif successives, et vous comptez leur en demander plus encore. Le traitement de ce dossier est purement méprisant. Ces décisions ne font qu’attiser un profond sentiment d’injustice. Cette mesure était acquise. Comment ne pas parler de provocation de la part de l'administration?
L’USAC-CGT dénonce vivement le retard accumulé par la DGAC dans le traitement de ce dossier, comme d’autres, lorsqu’il s’agit des personnels administratifs.
Nous voulons des explications, et qui ne soient pas un nouvel acte de mépris.
Nous demandons de faire en sorte que cette mesure soit rétablie avant que ne démarrent les négociations d'un nouveau protocole.'
Voir le tract ci-joint.