Le 23 septembre, l’ensemble des organisations syndicales appellent les salariés à faire grève et à manifester avec les retraités, les privés d’emploi, les jeunes. De nombreux arrêts de travail signifieront que les salariés n’acceptent pas de payer la crise financière et économique, dont ils ne sont en rien responsables.
Si la loi vient d’être adoptée par un passage en force de la majorité à l’Assemblée nationale, le débat parlementaire est loin d’être terminé. à compter du 4 octobre, le débat aura lieu au Sénat. La loi est loin d’être promulguée. La détermination de l’ensemble des organisations syndicales n’est pas liée au calendrier parlementaire et gouvernemental.
Les journées de grèves et de manifestations des 24 juin et 7 septembre ont donné un caractère exceptionnel à la mobilisation unitaire pour sauvegarder et améliorer notre système de retraite.
Près de 3 millions de salariés ont manifesté leur opposition au projet de réforme injuste du gouvernement, refusant notamment le report brutal des âges légaux à 62 et 67 ans.
Cette réforme est injuste. Elle pénalise les femmes, les précaires, les jeunes, tous ceux qui ont commencé à travailler tôt. Pour tous, elle cumule allongement de la durée de cotisations, recul de l’âge de la retraite et baisse du montant des pensions. Un recul de deux ans de l’âge de départ à la retraite, c’est un million d’emplois en moins pour les jeunes.
Le sujet des retraites est au cœur du plan d’austérité gouvernemental. La portée de l’issue de cette mobilisation va donc bien au-delà.
La victoire est à porter de main... il suffit d’y aller maintenant tous ensemble, unis et déterminés, jusqu’à satisfaction de nos revendications !