Depuis l'annonce par le gouvernement début janvier de sa préférence d'un modèle fusionnel pour construire le FABEC, une intersyndicale majoritaire s'est constituée et a présenté un contre projet basé sur un modèle coopératif compatible avec les exigences européennes.
Les deux mouvements de grève à l'initiative de l'intersyndicale ont été fortement suivis et ont permis de remettre en discussion le choix du modèle pour le FABEC, avec la nomination d'un médiateur, Gilles Savary, chargé de réouvrir les concertations entre états, ANSP et partenaires sociaux du FABEC.
Pour autant rien n'a changé dans le discours du ministère et de notre administration qui reprend toujours les propositions de deux syndicats minoritaires. Nous considérons que le dialogue social est toujours déséquilibré à la DGAC, et que la cogestion ne doit plus être le mode de fonctionnement entre certaines organisations syndicales et l'administration.
Bien qu'il y ait une ouverture avec la mission Savary, la DGAC a décidé de durcir le ton suite au rapport de la cour des comptes en imposant sans concertation un système infantilisant et humiliant de contrôle de présence pour tous les personnels opérationnels et en modifiant les règles du service minimum en réduisant l’impact d’une grève sur le trafic afin de briser la dynamique de l'intersyndicale.
La DGAC donne des mauvaises réponses à l'inquiétude des personnels massivement mobilisés.
En conséquence nous ne participerons pas à ce CTP estimant que les conditions d'un dialogue social apaisé ne sont pas réunies.
Les représentants du personnel du CTP SNA-SSE:
USAC-CGT SNNA-FO SNPACM-FO UNSA-IESSA SPAC-CFDT