13 et 14 janvier 2010 - Premier succès : Une très forte mobilisation dans tous les corps

13-01-2010

Plusieurs aéroports sont fermés (Pau, Biarritz, St Yan, Rouen, Melun, Agen, le Bourget, Rennes...), des taux de 100% dans des grands centres d'approches (Orly, Bâle, La Réunion...), 85 % à Marseille. La mobilisation est également forte dans les CRNA avec une moyenne supérieure à 40% dans les salles de contrôle. Les maintenances des CRNA sont en moyenne à plus de 80% de grévistes et entre 80 et 100% dans la plupart des aéroports. Les BRIA et les BTIV se
sont fortement mobilisés comme de nombreux services administratifs et personnels ouvriers.
Pour une première journée, c'est un vrai succès.


Ces premiers résultats constituent un premier avertissement très significatif et les chiffres trafiqués et ridiculement sous estimés diffusés par la DGAC n'y changeront rien. La mobilisation des personnels contre le démantèlement de la DGAC et contre la réduction drastique d'effectif est réelle.

On s'attend à une journée du 14 janvier encore plus forte. L'intersyndicale s'appuiera sur cette mobilisation pour contrer les projets destructeurs de la DGAC, du ministère et de ses relais.

La DGAC diffuse un chiffre de personnels en grève qui ne peut pas correspondre à la réalité. Elle sous estime le nombre d'agents en grève et établit un taux de grévistes par rapport à l'ensemble des 12000 agents, ce qui est une pure manipulation. En effet, les personnels en
congés, en ARTT, en arrêt maladie, qui ne sont pas de service, qui sont fonctionnaires d'autorité, astreints dans le cadre du service minimum, etc. ne peuvent pas être pris en compte. Mais peu importe ces petites mesquineries puisque la mobilisation des agents est au rendez-vous et ni la DGAC, ni le ministère, ni ses portes paroles ne peuvent l'ignorer.

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L’Intersyndicale CGC, CGT, FO, UNSA-IESSA avait maintenu son préavis de grève pour le 21 juillet car le gouvernement n’a pas changé sa stratégie de fusion des prestataires au sein du FABEC. En effet, même si toute référence a été supprimée du protocole, la position gouvernementale du 11 janvier y est rappelée et les mécanismes conduisant à la fusion