Préavis de grève UGFF pour le 12 au 18 octobre

05-10-2010

Monsieur le Ministre,

La journée du 12 octobre sera, au plan interprofessionnel une nouvelle journée d’action unitaire, demanifestations et de grève contre le projet de loi gouvernemental sur les retraites.

L’urgence est à l’ouverture de réelles négociations permettant de mettre en œuvre une réforme aux antipodes de celle actuellement examinée au Parlement.

Si une nouvelle fois, au soir du 12 octobre, après les mobilisations massives exprimées les 24 juin, 7 septembre et 15 septembre, le 23 septembre et 2 octobre, le Président de la République, le Premier Ministre et vous-même demeuraient sourds aux légitimes exigences de la majorité de la population, la mobilisation sera plus que jamais à l’ordre du jour.

D’autant que, pour la Fonction publique, s’ajoutent aux retraites les lourds contentieux concernant les salaires, l’emploi public et la RGPP. Des personnels avec leurs organisations syndicales pourraient donc poursuivre leurs mouvements en cessant le travail dès après le 12 octobre.

En conséquence, je vous prie d’accuser réception de la présente correspondance comme valant préavis de grève pour les journées du 12 au 18 octobre (inclus), ainsi que pour les nuitées en amont et en aval de celles-ci pour les agents travaillant en horaires décalés afin de permettre aux personnels de participer aux actions.

Ce préavis concerne l’ensemble des fonctionnaires et agents non-titulaires de l’Etat. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes salutations distinguées.

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Les organisations syndicales considèrent que la journée nationale d’action du 23 septembre 2010 est un franc succès. Les salariés du public et du privé, en participant massivement à cette 2ème journée de grèves et de manifestations du mois de septembre, ont réaffirmé leur détermination à ne pas accepter une réforme injuste et inefficace.
Fortes de la réussite exceptionnelle du 7 septembre les organisations syndicales considèrent que les annonces du Président de la République, qui se voulaient une réponse aux mobilisations, ne modifient pas le caractère injuste et inacceptable de la réforme proposée.