Boycott du GS 32h du 15/01/10 à Athis : Déclaration liminaire

15-01-2010

Dans le contexte de conflit social concernant notamment les effectifs, l'USAC-CGT dénonce le choix de l'administration de tenir ce GS32h à la hâte sur une demie-journée.
Il nous paraît essentiel de rappeler quelques unes de nos positions quant à la distribution des effectifs entre les organismes de la circulation aérienne :

  1. Nous ne pouvons tolérer la politique DO de casse systématique des BO qui est actuellement pratiquée comme nous l'avons fait savoir au directeur des opérations dans un courrier daté du 21 décembre 2009. Nous demandons que le dimensionnement en effectif des approches et aérodromes soit élaboré au regard de la pointe de trafic tant IFR que VFR afin de pouvoir garantir la sécurité de tous les vols à chaque instant dans les espaces dévolus à l'organisme concerné. Les mécanismes de régulation de la demande de trafic sont inadaptés à une régulation des trafics IFR des approches centrales et inexistants en ce qui concerne le trafic VFR.
  2. Nous demandons également que l'ensemble des modifications de BO soient soumises à l'avis d'instance du dialogue social national traditionnel à savoir le CTP DSNA. Le mécanisme du GS32h manquant à nos yeux de transparence.
  3. Dans l'attente d'une réelle concertation nationale sur l'établissement et les modifications des besoins opérationnels, nous ne saurons accepter aucune modification de BO et notre base de calcul restera celle du dernier GS32h.
  4. Les mécanismes d'attributions des effectifs entre les organismes de la circulation aérienne ne peuvent être sains que dans un contexte où le recrutement d'ICNA et de TSEEAC est assuré à un niveau suffisant. Ce n'est actuellement pas le cas, les ressources à affecter chez les ICNA comme chez les TSEEAC ne suffisant pas à couvrir les deltas négatifs dans tous les services. La réunion d'aujourd'hui ne sera qu'une gestion de pénurie.

Pour conclure, il est aujourd'hui question de concerter les modalités d'application de la révision générale des politiques publiques, nous nous refusons à cette compromission et quittons donc cette réunion.

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